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De l'utilité des liensIndex de la section - Index de la Base de Connaissances Un lien est comme une sorte de 'poignée' qui conduit à un fichier. A quoi cela sert-il ? Un document de travail, quelque chose qu'on consulte souvent, il est parfois utile de l'avoir sous la main dans différents répertoires, si l'on veut pouvoir l'ouvrir très vite dans des contextes divers, que l'on soit en ligne de commande ou dans un navigateur de fichiers comme Konqueror. Mais il est en général très malsain de multiplier des copies identiques d'un même fichier en différents points du système : imaginez que par mégarde ce fichier reçoive des modifications différentes sur des copies distinctes, ce serait la porte ouverte à une épouvantable confusion... Il vaut donc mieux entreposer une unique copie de ce fichier sur le disque avec des liens qui pointent vers lui, disséminés ici ou là en fonction des besoins. Un lien a du reste un volume extrêmement 'petit' et ne prend qu'une place négligeable sur le disque, créer un lien consomme donc en général beaucoup moins d'espace sur le disque qu'effectuer une copie complète d'un fichier. Les répertoires du système Linux et ceux des applications contiennent aussi de nombreux exemples de liens. Certains répertoires du système, par exemple, contiennent de nombreux liens vers des scripts de démarrage d'applications (c'est par exemple le cas du répertoire : /usr/bin). Notez qu'on peut faire un usage des liens plus sophistiqué que l'usage simple que nous avons évoqué plus haut. Un cas classique est l'emploi par le système d'ensembles de liens associés à chaque niveau d'exécution dans les sous-répertoires du répertoire /etc/rc.d. Nous pensons ici aux sous-répertoires rc0.d, rc1.d etc. jusqu'à rc6.d. Chacun de ces répertoires est destiné à abriter des liens vers les scripts lançant les différents services qui doivent être activés dans le niveau d'exécution considéré (niveau 0 pour rc0.d, niveau 1 pour rc1.d etc.), ainsi que des liens vers les scripts des services qui doivent être désactivés dans ce niveau d'exécution. L'astuce (une des astuces plutôt) est que c'est le nom même du lien qui indique au système s'il doit invoquer le script avec l'argument 'start' pour lancer le service ou l'argument 'stop' pour l'arrêter. Et c'est aussi le nom du lien qui détermine l'ordre dans lequel les services seront lancés et désactivés… Ingénieux ce Linux, décidément, non ? Plus modestement, vous trouverez dans la page sur l'installation d'une application via une archive tar.gz, une utilisation intéressante des liens pour le lancement d'une application. Au point 7 est proposée la création d'un lien vers le script de démarrage de l'application, lien qui sera utilisé pour lancer l'application en console aussi bien que par clic sur une icône du bureau ou de la barre des tâches. L'astuce est alors que ce lien s'appuie lui-même sur un lien intermédiaire vers le répertoire d'installation de l'application, créé au point 6. Il vous sera ainsi possible d'avoir simultanément plusieurs versions installées pour la même application (la dernière version stable et des versions plus anciennes, des versions dans différentes langues, des version bêta etc.) tout en ayant une 'version par défaut' définie par ce vers quoi pointe le lien intermédiaire… Ingénieux aussi... Une utilisation intéressante des liens dans le cadre de la gestion des bibliothèques du système est décrite dans une section de la Base de Connaissances sur les conflits entre versions de bibliothèques. Sous Linux, il existe deux sortes de liens dont nous allons passer en revue les principales propriétés à la page suivante : les liens symboliques et les liens en dur. Index de la section - Index de la Base de Connaissances Page suivante : Liens symboliques et liens en dur Auteur : ptyxs (février 2006) Legal: This page is covered by the GNU Free Documentation License . Standard disclaimers of warranty apply. Copyright LSTB and Mandrakesoft. |